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Kinolatino, le festival du film latinoaméricain, rempile pour une nouvelle édition

  • hogarbrussels
  • 21 mars
  • 3 min de lecture

Dernière mise à jour : 3 avr.

C’est désormais une tradition pour les cinéphiles bruxellois : les beaux jours riment avec le retour de Kinolatino, le festival du film latinoaméricain. Du 11 au 19 avril prochain, le cinéma Palace deviendra le centre névralgique des projections latinos dans la capitale. Et devine quoi ? Hogar te fait gagner des places pour la séance de ton choix !


Comme à son habitude, le festival Kinolatino mise sur la diversité : diversité de formats, de pays, d’histoires. La programmation englobe des productions de presque tous les pays d’Amérique latine et on ressent l’envie des organisateurs de proposer un éventail de récits et de regards sur ce que produit la région aujourd’hui.


La séance d’ouverture du 11 avril sera consacré à « Mexico 86 », en présence du réalisateur Cesar Diaz. Le réalisateur guatémaltèque, qui a réalisé une partie de sa formation en Belgique, avait déjà convaincu le public bruxellois avec son premier long-métrage « Nuestras Madres ». Pour son deuxième projet, il nous raconte l’histoire de Maria, militante révolutionnaire exilée au Mexique, qui devrait faire un choix entre son rôle de mère et d’activiste.


Kinolatino fait la part belle aux films engagés, avec des voix qu’on a rarement l’occasion d’entendre sur grand écran. Trois propositions s’emparent de problématiques des populations indiennes autochtones : le documentaire mexicain « Formas de atravesar un territorio » sur le lien des femmes tzotzil avec la nature, le film péruvien «Kinra », partiellement en quechua, grand gagnant du Festival de Cinéma de Lima, raconte le retour d’Atoqcha dans les Andes après la mort de sa mère. Finalement, le documentaire  « Memoria implacable » revient sur les expulsions du peuple mapuche en Argentine et au Chili. Cette proposition fait écho à la fiction chilienne présentée lors de l’édition précédente de Kinolatino « Los colonos ».


Le genre de la comédie sociale est un autre grand classique du cinéma latinoaméricain. Dans cette veine-là, on a hâte de découvrir « Ladron de perros », « Reinas » et « Querido tropico », trois propositions qui nous viennent de pays peu représentés sur grand écran, la Bolivie pour le premier, le Pérou pour le second et le Panama. Pour le film panaméen, la réalisatrice Ana Endara raconte la rencontre de deux femmes toutes les deux à la croisée des chemins. L’une est une immigrée colombienne enceinte travaillant comme aide à domicile et l’autre une femme d’affaires riche et déterminée, qui lutte contre une démence sénile progressive. Dans un milieu encore très masculin, le festival Kinolatino tente de maintenir une certaine parité, avec six films réalisés par des femmes.


Après la victoire de « Ainda estou aqui » aux Oscars 2025, le cinéma brésilien a le vent en poupe. Il sera bien représenté lors du festival avec « Motel Destino », le nouveau film de Karim  Aïnouz, à qui l’on doit notamment « La vie invisible d’Euridice Gusmao », sorti en 2019. Son nouveau film, présenté en compétition officielle à Cannes l’année dernière, nous emmène dans un motel du Nord-est du Brésil où se jouent à l’ombre des regards de dangereux jeux de désir, de pouvoir et de violence.


Le festival se clôturera le 19 avril avec un grand classique du cinéma cubain : « Fresa y chocolate » de Tomás Gutiérrez Alea. Datant de 1993, il s’agit d’un des derniers films du réalisateur de « Mort d’un bureaucrate ».  Véritable roi de l’équilibrisme et de l’anticonformisme, Gutierrez Alea flirte sans cesse avec les limites des narrations autorisées par le régime castriste. Dans « Fresa y chocolate », il raconte l’histoire d’amitié de Diego, un homosexuel de La Havane, et David un universitaire militant communiste. Ce film lui vaudra le prix spécial du jury à la Berlinale.


L’aventure Kinolatino est reparti pour un tour, pour la plus grande joie des cinéphiles bruxellois. L’année dernière, le festival faisait salle comble pour chacune de ses séances, une expérience vouée à se répéter cette année au vue de la qualité de la programmation. Des séances sont également organisées à Nivelles, Namur, Anvers, Liège et Louvain la Neuve.


Hogar Brussels s’associe à l’évènement et vous fait gagner des places. Le concours est réservé aux abonnés Instagram qui répondront en DM à la question suivante : « Quel film cubain de 1993 fera la clôture du festival ? »


L’entièreté de la programmation est à découvrir ici : www.kinolatino.be




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